Nouveau-Brunswick
Je suis vraiment tombée sous le charme de ces arbres à l'air négligé, plus particulièrement ceux qui semblent s'étirer au-dessus de la masse. Il y a un je-ne-sais-quoi à propos du feuillage qui pousse en touffes et qui tournoie dans la lumière. Chaque arbre est unique et possède sa propre personnalité, combattant, selon toute apparence, les éléments de la nature. Ils ne ressemblent en rien aux pins majestueusement symétriques des kilomètres 1800 et 4200! Carol
Une grande partie de la Transcanadienne est bordée d'arbres; des feuillus, des conifères, des grands, des petits, des jeunes, des vieux et des arbres morts. Je me suis amusée avec cette ligne d'arbres près de Havelock au Nouveau-Brunswick en dessinant une ligne continue et en utilisant des couleurs vives. Alison
Les bleuets sauvages ne se trouvent qu'en été. Les souvenirs que j'ai de me voir cueillir ces petits fruits et remplir des seaux et des seaux avec ma famille et l'ombre furtive de notre chien a facilité ma prise de décision. Cette image me ramène loin dans mes souvenirs d'enfance avec ma famille, le chalet et la vie paisible! Alison
Je devais inclure mon enseigne routière préférée qui rappelle aux conducteurs de faire attention aux apparitions d'orignaux sur la route. Dans cette toile, j'ai tenté de représenter l'impression qui se dégage lorsque nous traversons le Nouveau-Brunswick la nuit, en tenant fermement les mains sur le volant, en nous éloignant des zones éclairées et en évitant de cligner des yeux de peur de heurter un orignal sortant du bois. Nos pensées s'égarent et la crainte de croiser deux points rouges sur le bord de la route nous fait perdre un peu de sens de la réalité. On prie alors de ne jamais rencontrer ces yeux réflecteurs. Carol
J'aime bien ces montagnes de granit recouvertes d'arbres à perte de vue. Les forêts de pins du Nouveau-Brunswick sont impressionnantes tant par leur immensité que par leur beauté. Carol
Étant devenue une «flat lander», c'est-à-dire quelqu'un qui vit dans les plaines et qui est capable d'apercevoir de très loin la fine ligne d'horizon ou, comme certains se plaisent à dire: « ... c'est tellement plat qu'on peut voir un chien qui s'est sauvé depuis deux jours!», lorsque j'ai vu cette colline, je suis devenue tout excitée! Une colline, je me suis dit: «Regarde... une colline!» j'ai su dès ce moment que je devais la peindre. Cette image de la Transcanadienne est très belle. Comme il est paisible de rouler sur cette route. Cela me fait penser à l'hydravion jaune amarré au quai lorsque nous voyagions l'été en Ontario. Alison